Alexandre Beranto : « Non à la diabolisation du Sénat ! »

Le Sénateur Alexandre Beranto condamne les détracteurs de son institution notamment ceux qui prê­chent la suppression du Sénat. « Il faut maintenant cesser toutes ces manœuvres visant à diaboliser le Sénat. Il ne faut pas oublier que cette institution repré­sente le peuple et la Nation », a-t-il martelé durant un entretien privé au Palais d’Anosy.
Par cette remarque, ce parlementaire élu dans la province de Mahajanga a réitéré que le mandat des Sénateurs est fixé jusqu’au mois de février 2021. Ainsi, ce mandat impératif tel que prévu par la Constitution et renforcé par une décision de la Haute Cour Constitutionnelle ne permet pas d’écourter ni de rallonger le mandat de ces membres de la Chambre Haute du Parlement, a avisé Alexandre Beranto.
En ce qui concerne la situation actuelle, cet élu du parti Hery Vaovao hoan’i Madagasikara (HVM) a dénoncé les pratiques visant à écarter le Sénat des cérémonies et actions publiques. Il a cité entre autres le cas qui s’est passé à Soalala lorsque les Sénateurs de Madagascar élus à Mahajanga ont été ignorés par le gouvernement. « Lors des déplacements du Premier Ministre et du Ministre de l’Intérieur sur place en vue de porter secours aux victimes du cyclone Belna, aucun Sénateur n’a été appelé alors qu’il y a parmi les 7 Sénateurs élus de la province entre autres 2 issus du groupement politique Mapar », a-t-il dénoncé. Un moyen pour lui de démontrer une attitude contraire aux fondements de la République perpétrée par certains dirigeants du pays. Le Sénat qui demeure jusqu’ici une Institution de la République et inscrite dans notre Constitution, a-t-il rappelé.
Dans cette logique, le Sénateur Alexandre Beranto a interpellé le Premier Ministre face à cette situation de tension. Le Chef du gouvernement qui se doit de mener des enquêtes afin de trouver ceux qui sont les ennemis de la République notamment ceux qui ont empêché la restitution des documents du Sénat auprès de l’Assemblée Nationale le vendredi 13 décembre der­nier. Une circonstance flagrante violant les principes légaux vue qu’une cérémonie de clôture de session parlementaire est publique et ne peut en aucun cas être un motif de privation de circulation au sein de cette institution.

Marc A.

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