Arrestation liée aux bois de rose : Les Américains saluent l’effort

Dès lors que le gouvernement a été mis en place, des arrestations notamment liées aux trafics de bois de rose ont été entreprises. Une initiative que les Etats-Unis encourgent.

“Les arrestations liées aux affaires de bois de rose qui ont fait la une des journaux sont encourageantes. Cela fait preuve de la détermination du nouveau gouvernement et du Président de s’engager dans la lutte contre le trafic des ressources ainsi la protection de l’environnement”. Ces propos sont de John Dunlop, Directeur de l’USAID Madagascar.
Une délégation américaine conduite par le chargé d’affaires Stuart Wilson avec John Dunlop, directeur de l’USAID Madagascar et Daniel Whyner, responsable du volet environnement et développement durable auprès de l’USAID a effectué une visite de courtoisie auprès du ministre de l’Environnement et du Déve-loppement Durable Alexandre Georget.
«Il n’y a plus d’impunité», avance pour sa part le ministre. La loi existe et les sanctions doivent s’appliquer. Aucune tolérance ne sera admise pour tout pillage de ressources, qu’il s’agisse de bois précieux, de lémuriens, de tortues ou autres. Il faut aller sur le droit chemin poursuit-il, loin des corruptions et des trafics de tout genre. Il sera procédé des inventaires des bois précieux. A noter que le ministère de l’Environnement et du Développement Durable interdit toute exploitation de bois de rose, bois d’ébène, palissandre…Les artisans malagasy jouiront pour leur part d’un droit de péremption.
La visite de courtoisie d’hier visait non seulement à féliciter le ministre pour sa nomination, mais aussi à s’enquérir de la vision de ce membre du gouvernement et coordonner les activités, l’objectif commun étant de protéger l’environnement. Le défi est d’augmenter la surface de reboisement à 60.000 ha, indique Alexandre Georget. Des projets de l’USAID d’une valeur de 50 millions USD en faveur de la reforestation et de la protection de la biodiversité à savoir le projet Mikajy et Haitao ont été abordés. Partageant des visions communes, aussi bien la partie malagasy qu’américaine espèrent que les collaborations s’intensifieront et porteront leurs fruits.

Claudia R.

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