Désinfection des taxi-be : Les transporteurs doivent payer 500 Ariary par jour

La lutte contre le coronavirus exige une désinfection journalière des transports en commun. Les dirigeants ont décidé qu’à partir de lundi, les transporteurs prendront en charge le paiement de la désinfection de leurs véhicules.

L’opération de désinfection des « taxi-be », pour les lignes urbaines et suburbaines, seront à partir de lundi prochain confiée à une entreprise privée. Si auparavant cette opération a été effectuée par l’Agence du Transport Terrestre, ATT, et « l’association Fitia », le ministère du Transport du Tourisme et de la Météorologie a décidé de collaborer avec des partenaires privés. L’opération ne sera plus gratuite comme auparavant, selon les explications du Directeur Gé­néral de l’ATT, le Général Jeannot Reribake, hier. Les transporteurs urbains et suburbains dépenseront 500 Ariary par jour et par voiture pour la désinfection des « Taxi-be » et « le gel hydroalcoolique ».
Et pour mieux lutter contre la propagation de la Covid-19, les responsables du ministère du Transport, du Tourisme et de la Météorologie et de l’ATT ont décidé avec ce partenaire privé d’effectuer l’opération de désinfection deux fois par jour. A partir de lundi prochain, les « Taxi-be » seront contraints de passer deux fois par jour aux points de désinfection.
Le Général Jeannot Reribake a également réitéré hier que les mesures sanitaires imposées dans les transports en commun restent et demeurent en vigueur. « Le port obligatoire des masques pour les chauffeurs, les receveurs et tous les voyageurs sont encore valable, et ils ne peuvent pas encore mettre des passagers sur les strapontins » a expliqué ce Directeur Général de l’ATT.

Les lignes régionales interdites

Le Directeur Général de l’ATT a également confirmé hier que les lignes desservant les régions et même celles desservant quelques districts de la région Analamanga sont encore interdites. « Les lignes desservant la Capitale avec les districts comme Ankazobe, Anjozorobe sont encore interdites » a fait savoir le Général Jeannot Reribake. Seules les lignes reliant la Capitale avec les communes environnantes desservies par les coopératives suburbaines restent autorisées.

Velo Ghislain

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