Douane – Secteur privé : Renforcer le dialogue

Renforcer les relations entre la Direction Générale des Douanes avec le secteur privé et de les mettre en confiance quant à l’engagement de la DGD d’être une administration partenaire des entreprises. Tel est l’objectif principal de la journée de dialogue entre les opérateurs économiques, les partenaires et la direction générale des douanes qui s’est tenue le 05 octobre dernier à Ambatonakanga.
Eric Narivony Rabenja a tenu à rassurer le secteur privé du retour de l’administration à une situation normale et de la reprise des activités après la grève. Il a également mis en évidence la rétrospective des recettes douanières de l’année 2018 qui présentent une hausse de 70% par rapport à l’année 2015.
Différents thèmes figuraient à l’ordre du jour. Il en est ainsi de la présentation du projet de Loi de Finances et de son impact fiscal pour 2019. Il en est de même pour l’exposé sur la mise en œuvre de l’Accord sur la Facilitation des Echanges (AFE) et de la structure nationale existante ainsi que la vision de l’administration des douanes pour les années à venir (réduction du délai et des coûts de dédouanement, présentation de la feuille de route nationale sur la facilitation des échanges). L’accord contribuera également à améliorer la transparence, renforcer les possibilités de participer aux chaînes de valeur mondiale, et limiter les possibilités de corruption.
Des présidents de groupement des entreprises ont répondu à l’invitation de l’administration: le président du SIM Fredy Rajaonera, le président du GPCAD Marius Rabibisoa, le président du GOPTM Davida Andriamandimbisoa, le président de l’ATPSM Gervais Rabemananoro, la représentante du GEFP Eva Razafimandimby ainsi que différents membres de ces groupements.
Ces présidents de groupement ont tenu à féliciter l’administration pour les efforts entrepris ces dernières années mais aussi pour avoir ouvert ses portes aux opérateurs économiques pour tout dialogue visant à améliorer leur situation dans les procédures de dédouanement. Le secteur privé a aussi interpelé l’administration sur des points qui sont encore à améliorer : le nombre restreint de tablettes de visite au niveau du port de Toamasina, les grèves récurrentes au niveau de la douane, la valeur transactionnelle …..
L’administration s’engage à palier aux handicaps énumérés. Eric Narivony Rabenja de préciser que la quête d’une meilleure collaboration avec le secteur privé a toujours été une préoccupation pour l’administration des douanes.

Claudia R.

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