Point de vue : Une élection en quadrichromie

Une élection en quadrichromie

Les partis, les associations et les plateformes qui ont présenté des candidats aux Communales : maire et conseillers, fourbissent leurs armes. Il faut, d’abord, penser au discours de campagne. Le discours varie d’une localité à l’autre, car il doit tenir compte des réalités locales. Il faut, ensuite, mettre en chantier la logistique… humaine.
Les candidats ont besoin de personnel électoral et autres mandataires le jour du scrutin pour suivre et contrôler le déroulement du scrutin et avoir les photocopies des PV des résultats. Ces délégués ont une grande responsabilité pour vérifier la sincérité du scrutin et sa crédibilité. Enfin, le dernier et non le moindre, il faut de l’argent, des moyens matériels roulants ou volants. Tout dépend de l’envergure de la circonscription électorale.
C’est une élection de proximité. Il n’y a pas lieu de mobiliser beaucoup de moyens. Sauf dans les grandes villes. Le format du bulletin unique imprime également une autre philosophie de la propagande. Il faut vulgariser, cristalliser et personnaliser les couleurs de la liste à voter. C’est du visuel, mais c’est impératif de personnaliser la couleur et le logo aux personnages têtes de liste ou aux personnalités qui donnent de l’envergure à la liste.
Cette élection en quadrichromie est une nouveauté. Qui en seront les bénéficiaires et qui en seront les victimes ? Tout est question d’éducation, de motivation et de mobilisation. Les analystes estiment qu’à cause de ce bulletin unique, au propre comme au figuré, cette élection sera un scrutin politique. Tout est fonction de la popularité ou non du parti, de l’association ou de la plateforme qui présentent la liste à voter.

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