Transporteurs : Front commun pour interpeller l’Etat

Transporteurs : Front commun pour interpeller l’Etat

Suite à une réunion qui s’est tenue à Ampefy le 3 Février dernier, les différentes associations de transporteurs se sont regroupées pour ne former qu’un seul bloc, a indiqué Tinot Abdou, président des Associations des Transporteurs Camionneurs. Les problèmes liés à l’infrastructure ainsi que l’insécurité ont été relevés au cours d’une rencontre avec la presse des responsables de ces différentes associations samedi dernier. Ils interpellent alors les dirigeants étatiques. Les associations des camionneurs, de l’ASTRAM, de l’UCTU et de l’UCTS ont tous été représentés à cette séance. Ils estiment constituer une sorte de 4ème force en ce sens qu’ils assurent la circulation des biens et des personnes dans le pays.

Pont bascule

L’Association des Transporteurs Camionneurs continue de contester la limitation de la charge pour le «pont bascule» qui est de 19 tonnes pour les camions et 44 tonnes pour les camions remorques. Les charges maximales devront être révisées et portées à 52 tonnes pour les ponts bascules à installer cette année, selon le président de l’Association. Pour les infrastructures déjà en place ou celles vétustes, les techniciens doivent également appliquer des mesures pour quelles puissent supporter jusqu’à 52 tonnes, a-t-il poursuivi. «Si nous sommes ainsi chargés, c’est que nous nous préoccupons des consommateurs. Si ne pouvons transporter que la moitié des marchandises, une hausse exorbitante du prix de ces produits est à craindre», a tenu à préciser ce responsable.
Insécurité
Des discussions doivent par ailleurs être entamées avec les responsables étatiques face à l’insécurité grandissante qui sévit sur les routes nationales. Des stratégies doivent être mises en place pour ce faire et les transporteurs attendent de l’Etat qu’il entame ces discussions.
Les associations de transporteurs ont également souligné que les sanctions notamment les amendes infligées en cas d’infraction, tel que stipulée dans la Loi 2017-02 sont exorbitantes et des révisions s’imposent.

C.R

Imprimer Imprimer
Ce contenu a été publié dans Ma-LAZA. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Les commentaires sont fermés.