15è anniversaire du TIM : Marc Ravalomanana réclame le départ du préfet de Police d’Antananarivo
Supposons que le parti TIM voulait changer de lieu de manifestation pour la célébration de son 15ème anniversaire du 8 juillet dernier. Mais où? En effet, toute manifestaion a été interdite par le préfet de Police durant trois jours dans la Capitale. Les réactions du président de cette formation politique…
Plus que critique. Marc Ravalomanana n’a pas digéré l’interdiction des festivités de son parti Tiako I Madagasikara au stade de Mahamasina. Dans une conférence de presse, qu’il a donnée à son domicile de Faravohitra, le président national du TIM a réclamé la démission du Préfet de Police d’Antananarivo. A ses yeux, ce numéro un de l’administration de la Capitale a failli à ses devoirs en interdisant ces manifestations.
Plainte contre l’administration centrale
L’ancien Chef de l’Etat a ainsi annoncé que la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA) a déposé plainte auprès du Tribunal Administratif pour manquements. Une plainte qui dénonce l’interdiction de l’utilisation de la place de Mahamasina, qui demeure une propriété de la CUA, a-t-il souligné. En rajout à cette plainte, il a annoncé que son parti envisage de déposer une requête contre les agissements du Préfet. «Comment peut-on croire à un refus d’appliquer une décision de Justice ?», s’est-il insurgé. Pour l’ancien Chef de l’Etat, les agissements de samedi dernier ne sont qu’une violation des décisions de Justice. Des agissements qui favorisent les faits de justice populaire, dénonce le numéro un du TIM.
Jusqu’au boutisme
Marc Ravalomanana n’entend pas en rester là. Lors de cette conférence de presse en question, il a annoncé sa détermination à aller de l’avant et à ne pas se laisser faire, dans ce dossier. D’après lui, le pays traverse actuellement une crise et la population ne se sent plus protégée. Les Forces de l’ordre n’arrivent plus à protéger le peuple et c’est l’une des raisons pour lesquelles il dénonce les actes du Préfet de samedi dernier.
Dans son intervention à la presse, Marc Ravalomanana a tout de même reconnu qu’il n’y avait en aucun cas des intimidations ni d’éventuelles pressions exercées contre lui. «Je n’ai été ni menacé, ni intimidé», a-t-il admis.
Les membres du bureau du TIM et ceux des Régions ont tenu une réunion à huis-clos hier soir. «Une réunion qui devra aboutir à une déclaration pour ce jour», a confié le président national du parti.
Sidonie R.