Sur instructions du président de la République, une vaste chasse à l’homme est lancée dans le district d’Ankazobe depuis le crime odieux commis par des malfrats le 29 juillet dans le village d’Ambohitriniandriana, commune d’Ambolotarakely, qui s’est soldé par 32 morts dont 2 enfants.
Un vaste dispositif militaire est mobilisé par le ministère de la défense nationale et le commandement de la gendarmerie nationale, impliquant l’armée de l’air et la division des parachutistes ainsi que des éléments de la gendarmerie afin de traquer les auteurs de ces meurtres.
Les premiers éléments de l’enquête attribuent ces crimes odieux à des représailles contre les villageois. Les meurtriers leur reprochent d’avoir contribués à une opération « anti-dahalo » menée dans la région. Il s’agit, d’après les forces de l’ordre, de l’acte de vengeance le plus meurtrier jamais commis. Les investigations ont commencé par le village, pour s’étendre aux villages environnants.
Les forces de l’ordre ont quadrillé la totalité de la périphérie afin de couper toute retraite aux dahalo. Des survols en hélicoptère ont été effectués au-dessus de la zone ce week-end pour tenter de localiser les endroits susceptibles d’abriter les meurtriers. Le ministre de la défense nationale, le chef de l’État-major des armées et le commandant de la gendarmerie nationale (COMGN) sont descendus sur place samedi pour évaluer la situation et pour réconforter les villageois endeuillés.
L.R
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