Chèreté de la vie : La F3M réclame la révision de la grille indiciaire
Les coûts des charges essentielles à la vie quotidienne des ménages malgaches ne sont plus en adéquation avec les salaires proposés actuellement, estime la plateforme F3M. Ses réactions ne se font pas attendre.
La plateforme Syndicale F3M ou Fiaraha-Mientan’ny Mpiasam-panjakana eto Madagasikara hausse le ton et sort de son silence. Hier, depuis la conférence de presse qu’ils ont tenue au restaurant Telozoro d’Andrefan’Ambohijanahary, le F3M réclame de nouveau la révision de la grille indiciaire et la valeur du point d’indice.
«Les fonctionnaires ne se contentent plus de l’augmentation de quelques pourcentage des indemnités, accordée chaque année par le Président de la République, cela n’est plus compatible à la cherté de la vie actuelle et la dépréciation de l’ariary de jour en jour. Les solutions exigées par la F3M sont d’une toute autre ampleur. Outre la révision de la grille indiciaire tant clamée, l’adoption de mesures sociales durables permettra également de résoudre le SIDA (Salaire Insuffisant Depuis des Années) qui affecte tous les fonctionnaires d’Etat», a expliqué Florentin Ramamonjisoa, Coordonnateur national de la plateforme syndicale F3M
Outre la grille indiciaire et la valeur du point d’indice, la révision des allocations de Logement, de la grille indiciaire alignée et consolidées, et de l’indemnité de Scolarisation est également exigée par la F3M.
Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti d’un cadre d’État ayant un diplôme de CEPE date encore de 1979 avec 17 800 Ar, a rappelé le coordonnateur de la F3M. La suggestion de révision remise par le F3M au Président de la République stipule que le SMIG d’un cadre d’État avec un diplôme CEPE devrait être de 500 000 Ar, et celui d’un médecin diplômé d’Etat de 2 à 3 millions d’Ariary.
La F3M sollicite de l’État de régler les problèmes des fonctionnaires malagasy.
Jemima R
Imprimer
