Projet de développement urbain : 60 millions de dollars de la Banque Mondiale
La Banque Mondiale est un des plus grands partenaires techniques et financiers de la Grande île. Ses contributions aux efforts de développement du pays sont innombrables. La dernière en date est le financement qu’il apporte au projet de développement urbain.
La Banque Mondiale a octroyé un financement de 60 millions de USD dans la mise en œuvre du Projet de Développement Urbain et Résilience du Grand Antananarivo (PRODUIR), et dont le chantier a été confié au ministère auprès de la présidence en charge des Projets présidentiels, de l’Aménagement du territoire et de l’Equipement (M2PATE). Le projet bénéficiera à 700 000 personnes. Selon les explications apportées par Rado Rajoelison, Secrétaire Général du M2PATE, le projet concerne le curage, l’entretien ainsi que l’assainissement du canal C3 s’étalant sur 12 km environ et passant par Anosibe-Namontana, le long des quartiers des 67Ha, Ankasina, Ankazomanga, Anosivavaka pour finir à Ambodimita. Les travaux sont prévus débuter en Juin 2018.
Les responsables du M2PATE ont effectué une descente aux 67 Ha hier dans le cadre du lancement du projet PRODUIR. Une occasion pour le Secrétaire Général du M2PATE d’exposer les tenants et aboutissants du projet. «PRODUIR consiste à améliorer les conditions de vie de la population de la Commune Urbaine d’Antananarivo. L’objectif est d’atténuer la montée des eaux, de renforcer la protection contre les inondations, de bénéficier des services urbains de base, d’améliorer la structure urbaine et la gouvernance municipale. Le projet PRODUIR est une solution durable afin d’atténuer la montée des eaux et éviter les inondations. Les travaux consistent à curer, à renforcer les bords des rives et du canal» a expliqué Rado Rajoelison.
Au cours de cette visite, les responsables du M2PATE ont constaté de visu les facteurs d’inondation surtout dans les quartiers défavorisés où les constructions illicites tendent à prendre une certaine envergure. Le M2PATE envisage de procéder à l’expropriation des occupants illicites des canaux, après avoir évalué leurs besoins.
L.R
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