Le printemps arabe appelé à la raison
Le discours du Président Français Emmanuel Macron en Tunisie doit faire réfléchir par deux fois les acteurs politiques de l’Afrique. Lorsqu’il a dit que le Printemps Arabe a mené des réformes politiques, et maintenant qu’il est temps de se lancer dans la relance économique, cela signifie que la nécessité d’une stabilité est plus que nécessaire. C’est cette stabilité que le continent africain demande pour qu’elle puisse donner beaucoup plus de considération à son développement.
L’exemple tunisien n’est pas certes l’idéal mais celui qui est l’un des modèles après la révolution « jasmin ». Il y avait une forte chute de l’économie tunisienne après cette révolution de 2010 mais qui a pu se relever suite à la stabilité politique qui a pu s’y instaurer depuis et jusqu’à il y a une semaine où des manifestations ont eu lieu. Mais la visite du Président français a calmé les choses dans ce pays. La France qui a tissé des liens économiques très étroits avec la Tunisie depuis le retour à l’ordre constitutionnel de ce pays.
Les autres pays africains actuellement en situation de crise doivent y réfléchir. Du moins les acteurs politiques qui sont toujours les responsables des marasmes économiques. Le Président tunisien qui a osé dire en face que l’Etat libéralise les manifestations mais n’autorise en aucun cas les casseurs et pilleurs évoque un discernement distinct. Dans la majorité des cas, les régimes sont toujours accusés d’oppresseurs lorsque des casseurs se disant manifestants pillent les infrastructures publiques ou dévalisent des installations importantes. La situation du Kenya, de la République Démocratique du Congo ou aussi de l’Egypte en sont témoins. Il est alors temps à ce que les troubles politiques cessent. Les politiciens africains qui sont également appelés à accepter l’alternance démocratique pour une meilleure expansion du continent et de son peuple.
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