Kidnapping : “Il faut que cela cesse”, selon le CFOIM
Si l’on apprend que le ressortissant indien, propriétaire d’une bijouterie, victime d’un kidnapping, a été relâché samedi dernier, un autre Karana a été victime du même acte de banditisme, ce même samedi à Toamasina. Ce qui a provoqué la réaction du CFOIM.
Le collectif des français d’origine indienne de Madagascar est sorti de son silence par rapport aux actes de kidnapping qui se sont accentués ces derniers temps. D’après Jean Michel Frachet, Directeur exécutif de ce collectif, trop c’est trop, il faut que ces actes cessent. Le CFOIM a fait cette déclaration à cause d’un autre cas de kidnapping qui s’est déroulé samedi dernier à Toamasina. En effet, vers la fin de l’après midi de samedi, Akyl Cassam Chenai, directeur Général de la société commerciale et industrielle de Madagascar a été enlevé.
Selon le CFOIM, ces actes de kidnapping ternissent l’image de Madagascar, surtout vis-à-vis des opérateurs économiques qui sont susceptible de venir investir dans le pays. En effet, d’après, Jean Michel Frachet, les personnes qui son victimes de kidnapping qu’elle soit d’origine Malgache ou étranger sont toutes issues des milieux des affaires et de familles de grandes industrielles.
«Actuellement, on a ouï dire que certaines familles d’origines indiennes ont décidé de quitter Madagascar pour un autre pays. L’économie malgache n’a pas besoin de cela. En effet, il faut le dire, la communauté indienne représente une part importante dans l’économie du pays», a fait savoir Jean Michel Frachet.
Les enquêtes sont maintenant en cours, selon ce responsable du CFOIM qui n’a pas voulu donner d’autres informations concernant le kidnapping de samedi pour garder le secret de l’instruction.
Velo Ghislain
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