Quid des crimes politiques
Les crimes politiques qui se sont succédés dans le pays restent non élucidés. Ils sont jusqu’ici qualifiés de « cold case ». La vérité n’est pas établie jusqu’ici et la justice n’est toujours pas rendue. Dossier Ratsimandrava, dossier Kung Fu, dossier 1947, dossier 1991, dossier 2002, dossier 07 février 2009, … Qui étaient les responsables ? Y-avait-il une main étrangère dans la réalisation de ces complots hautement politique ? Qui étaient les cerveaux ? Autant de questions qui demandent des réponses et dont le peuple malagasy mérite de connaitre davantage.
L’accident mystérieux du Colonel Joel Rakotomalala et du Contre Amiral Sibon Guy du 30 juillet 1976 à Ankazomiriotra reste sans suite. Faut-il rappeler que les documents publiés officiellement ne permettent pas de déterminer si cet accident était dû à une défaillance technique ou plutôt lié à un acte de sabotage.
C’est également le cas de Nadine Ramaroson, ministre de la Population de l’époque, qui a été subitement victime d’un accident de la mer alors qu’elle rejoignait Soanierana-Ivongo depuis Sainte Marie le 28 août 2011. Sa famille réclame justice et toujours en quête de la vérité. Là aussi, le doute persiste. S’agissait-il d’un acte de sabotage ou d’un accident ?
S’ajoute à cette liste d’événements tragiques les soulèvements populaires ayant causé la mort de plusieurs personnes. 1er avril 1971, « Tsaky Tsaky zato arivo » du 13 mai 1972, « Kung Fu contre Resep » en 1985, « Hery Velona » du 10 août 1991, « Mpampandry tany » de 2002 et « Iny lalana iny » du 07 février 2009 ont été des jours sombres de notre histoire mais toujours laissés sans suite. Vivement l’établissement de la vérité !
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