Le premier examen officiel de cette année scolaire, le CEPE, se déroule ce jour sur fond de tension. La question se pose : n’y aurait-il jamais de trève à ces mouvements de contestation des adultes qui mettent à mal l’avenir des enfants ?….
Le premier examen national au titre de l’année scolaire 2017-2018, à savoir le certificat d’études primaires élémentaires ou CEPE, se tient ce jour sur fond de tension. Afin de prévenir les incidents, un haut responsable auprès du ministère de l’Education nationale (MEN) a tenu à rassurer les opinions en indiquant notamment que les épreuves devraient se dérouler dans le calme et la sérénité étant donné que le ministère de tutelle a pris les mesures nécessaires, en privilégiant notamment la collaboration avec les Forces de l’ordre. Les centres d’examen seront ainsi hautement sécurisés. En ce qui concerne la capitale, deux sites devraient faire l’objet de dispositifs de sécurité particuliers, à savoir le Lycée Moderne d’Ampefiloha et le CEG d’Antanimbarinandriana. Nous avons appris de source bien informée hier, que les différents syndicats des enseignants projettent justement d’organiser une manifestation à Mahamasina.
Dans cette même optique, la CISCO Tana Ville a révélé hier que les sujets d’examen sont bien gardés. Ils ont été placés sous la bienveillance de la police nationale, soit auprès des commissariats de police situés à proximité des centres d’examen et devront être distribués au niveau des différents centres d’examen quelques heures avant les épreuves.
Le nombre de candidats qui vont passer leur CEPE pour la CISCO Tana ville est de 31 370, répartis en 3 catégories, dont la catégorie A pour ceux qui vont essentiellement passer leur 6ème, B pour ceux du CEPE/6ème et C pour le CEPE essentiellement.
L.R
Imprimer
