Créer une école de musique classique pour les démunis, c’est l’un des objectifs du Festival international de Musique Classique de l’Océan Indien «Nosy-Be Symphonies» qui est actuellement à sa 5ème édition. «On avait un objectif inavoué, celui de créer une école de musique avec un concept différent, puisqu’on veut que cette école soit destinée aux enfants de rue, aux enfants déscolarisés qui, apparemment, n’ont aucun avenir», a indiqué hier jean Louis Salles, Secrétaire Général du Comité d’Organisation d’Activités Culturelles (COAC) au cours d’une rencontre avec la presse au show-room de Royal Spirit Behoririka, un des sponsors de cet événement.
Un tel système d’école de musique, a vu le jour au Vénézuela («El systema») il y a 45 ans de cela et a été repris dans d’autres pays. Ce qui a permis d’intégrer énormément d’enfants dans la vie sociale. Le plus grand chef d’orchestre du monde qui dirige le philharmonique de Los Angeles est sorti de ce système là. Pour Madagascar, le premier centre qui ouvrira ses portes en janvier 2019 sera établi à Ambohimanarina.
Cinquième édition
La cinquième édition de Nosy-Be Symphonies se tiendra du 23 août au 1er Septembre prochains. Sa particularité pour cette année, c’est la tournée à Antananarivo. Un concert aura lieu le 23 août au centre Akamasoa pour les enfants du père Pedro, le 24 août à l’Hôtel Colbert et le 25 août à l’IKM. Pour Nosy-Be, les prestations se tiendront du 29 août au 1er septembre.
La musique classique n’est pas forcément la plus connue et pratiquée à Madagascar et dans l’Océan Indien. Il importe de la promouvoir, la faire connaître et apprécier. Les autres objectifs sont aussi de mettre en contact les plus grands artistes internationaux avec les plus grands talents de l’Océan Indien, de favoriser les échanges et formations mais également de faire de ce festival, déjà reconnu par «les îles vanilles», une référence de la musique classique sur la grande île, avant d’en faire un événement Océan Indien.
C.R
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