L’interdiction de cumul de fonctions soulève la polémique notamment dans la sphère politique, en rapport particulièrement aux élections présidentielles. Le président de l’Assemblée nationale est concerné par ces faits.
Si la candidature de Jean Max Rakotomamonjy à l’élection présidentielle du 07 novembre prochain n’a pas surpris la population malgache, sa situation en tant que président de l’Assemblée nationale a fait couler beaucoup d’encre sur les réseaux sociaux. En effet, si le Président de la République, candidat à sa propre succession doit démissionner 2 mois avant les élections selon les dispositions constitutionnelles dans son article 46, le cas des autres chefs d’institution n’y est pas mentionné. En effet, selon des juristes et des députés que nous ont informé, aucun texte de loi n’oblige le président de l’assemblée nationale à démissionner s’il se porte candidat à une élection.
Ni la Constitution, ni la loi organique sur le régime général des élections et des référendums, ni la loi organique sur l’élection présidentielle, ni la loi portant sur la première élection des députés de la quatrième République, ni le règlement interne ne mentionne dans leurs articles l’obligation de démission du président de l’assemblée nationale, Jean Max Rakotomamonjy. Un des vice-présidents de la CENI n’a pas voulu répondre à cette question et a juste fait savoir qu’il va s’informer auprès des membres de la HCC.
Velo Ghislain
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