Monja Roindefo n’est pas au bout de ses peines. Ayant été convoqué à maintes reprises par diverses entités pour répondre à des accusations multiples, il est de nouveau appelé à comparaître devant le doyen des juges du PAC.
L’ancien Premier ministre de la transition, Monja Roindefo, a de nouveau été notifié d’une lettre de convocation de la part du Doyen des juges du Pôle Anti-corruption (PAC), service auprès du Bureau Indépendant Anti-Corruption (Bianco), toujours dans le cadre du véhicule de service controversé mis à sa disposition par la Primature du temps où il occupait le poste de Premier ministre. Alors que le tribunal avait déjà rendu son verdict de cette affaire, le président national du parti Monima a tenu à dénoncer un véritable harcèlement à son encontre à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a donnée à son domicile d’Antsakaviro hier. Monja Roindefo de crier au vice de procédure, en rappelant l’attribution du PAC, lequel ne gère pas du tout l’assistance de l’Etat aux anciens chefs d’institution, mais relève plutôt de la compétence du Conseil d’Etat. Le président national du Monima a en outre annoncé avoir adressé une lettre à ce service, concernant bon nombre d’affaires susceptibles d’intéresser le PAC mais visiblement négligées, en mettant notamment en relief la disparition des conteneurs d’argent sur la RN2 il y a quelques années de cela, les affaires de bois de rose évoquées par l’association Voahary Gasy et Amnesty Inter-
national, ou encore l’achat d’aéronefs fictifs à l’étranger, cité par la Commission de contrôle de corruption d’Afrique du Sud.
Monja Roindefo a saisi cette occasion pour revenir sur la déclaration de l’Amiral Didier Ratsiraka sur l’approvisionnement en armes de guerre de certains groupements, à l’initiative de hautes personnalités, faits qui mériteraient d’être suivis de près et nécessitant l’ouverture d’une enquête approfondie dans la mesure où cela constitue une menace à la Nation malagasy.
Le président national du Monima n’a pas manqué de manifester son inquiétude de l’existence d’un conflit de compétence entre la Haute Cour Constitutionnelle (HCC) et le Conseil d’Etat, par rapport notamment à la requête en annulation du décret de convo-
cation des électeurs, déposée par Tabera Randriamanantsoa et Guy Maxime Ralaiseheno.
L.R
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