La campagne électorale est régie par la loi en vigueur et des règles strictes la régissent. Or, certains candidats aux présidentielles ont tendance à adopter une campagne avant la lettre. Réactions de la CENI.
La CENI prendra les mesures qui s’imposent et infligera des sanctions si nécessaire à l’endroit des candidats qui ne respectent pas les lois en vigueur, a fait savoir Thierry Rakotonarivo, Vice-président de cette institution. Ce membre de la CENI reste convaincu que certains candidats ont pris le départ pour une campagne électorale avant la lettre. «L’absence de loi relative à une période de précampagne ne signifie pas qu’on bafoue les lois sur les campagnes électorales», a-t-il indiqué. La CENI prendra les mesures nécessaires et appliquera des sanctions aux candidats hors-la-loi si nécessaire. Thierry Rakotonarivo rappelle que durant la période de précampagne, les candidats ont droit à trois actions : déclarer leur candidature, expliquer et faire connaître leurs projets de société et mobiliser leur comité de soutien. Il est interdit aux candidats ou à leur comité de soutien d’inciter ou d’influencer les électeurs à voter ou à ne pas voter pour un candidat.
La campagne électorale du premier tour de l’élection présidentielle du 7 novembre prochain ne débutera que lundi 8 octobre 2018. Pour cette occasion, les candidats peuvent présenter leurs idées et leur position aux électeurs. Les candidats auront le droit d’utiliser une variété de techniques pour sensibiliser les électeurs et livrer leurs messages, à travers des médias traditionnels et nouveaux, des meetings ou distribution de documents écrits. A deux semaines de la campagne électorale, les états-majors politiques qui ont présentés ou ayant soutenu des candidats à la présidentielle se préparent activement. En ce qui concerne les meetings, la CENI fait noter des règles à suivre. Une campagne électorale aux environs des hôpitaux, des casernes ou dans les bâtiments publics, est strictement interdite. D’ici peu, les communes et les districts devront présenter la liste des endroits où on pourrait tenir un meeting, selon les explications de Thierry Rakotonarivo, Vice-président de la CENI. Toute manifestation publique devra néanmoins recevoir l’aval des représentants de l’Etat au niveau des districts.
Vola R
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