Etant avant tout de simples citoyens, la défense des consommateurs ressent également la difficulté que vit la population face à la prestation de service avancée par les transporteurs par rapport au tarif appliqué.
Rakotorova Rabetsara, dit Lita, président du Réseau National de Défense des Consommateurs (RNDC) désapprouve l’initiative des coopératives de transport ayant adopté l’augmentation des frais à 500 Ariary. Lita estime que leurs recettes vont inévitablement accuser une baisse significative dans la mesure où la majorité des usagers font preuve de réticence, notamment avec la suppression des demi-tarifs à 200 et 300 Ariary, parce qu’ils n’ont tout simplement pas les moyens. Prétendant connaître le domaine, le président du RNDC a ajouté que les coopératives incriminées n’essuient pas des pertes financières. Elles devraient toutefois réviser le comportement de leurs employés, soit les contrôleurs et les receveurs, lesquels ont la mauvaise manie de prélever une certaine somme à partir du versement quotidien, ce qui contribuerait à une réduction du versement en question. Désignant du doigt la qualité de service déplorable qui caractérise nos taxi-be, Lita a en outre suggéré à ce que les transports en commun fassent l’objet d’appel d’offre avant d’obtenir l’autorisation de rouler au niveau des fokontany. Ceux qui remplissent les critères requis, conformément au cahier de charge placé sous la gestion du fokontany, peuvent exercer leur fonction de transporteur.
L.R
Imprimer
