Mobilisation des entités et organes de lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux dans nos murs, autour du programme des Nations Unies ARINSA.
Une des priorités du programme des Nations-Unies ARINSA (Asset recovery Inter-Agency Network for Southern Africa) est d’accompagner les pays membres du réseau via le placement de «Mentors» en vue d’offrir des expertises techniques. «Nous avons adhéré ce programme en 2016 et bénéficions actuellement de l’expertise de Monique Sanche qui était en fonction dans la Gendarmerie Royale du Canada et qui est experte dans le domaine de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le recouvrement d’avoirs illicites».
La première vague de formation s’est tenue les 20 et 21 septembre dernier et s’articulait sur la coopération et coordination entre les organes de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme avec la participation des organes d’application de la loi tels que le Pôle Anti-Corruption, le BIANCO, le SAMIFIN, les Forces de l’ordre, le Ministère des Finances et du Budget, le Ministère des Mines… Cette séance de partage avait pour but de se conformer aux standards internationaux en matière de lutte contre la criminalité transnationale organisée. Le cadre juridique de la mission de lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux et la manière de recouvrer les avoirs illicites, que ce soit sur le territoire national, mais également dans le cadre d’affaires plus complexes qui font associer différents pays dans lesquels pourraient se trouver les avoirs illicites, ont également été abordés.
La deuxième vague de formation, qui s’est tenue hier, était axée sur les éléments d’une stratégie de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. L’Expert international auprès de l’ARINSA, Monique Sanche, a partagé l’approche canadienne de la stratégie de lutte contre le blanchiment d’argent et recouvrement des avoirs illicites. Madagascar attend l’avènement de la stratégie nationale de lutte contre le blanchiment de capitaux qui s’inscrit dans la stratégie globale de lutte contre la corruption. Ce programme de mentorat dont bénéficie Madagascar est essentiel pour l’avancée de l’ensemble du programme de lutte contre la corruption, le blanchiment des capitaux et la mise en place d’un système coordonné de recouvrement des avoirs. Le blocage actuel que connaissent les projets de loi sur la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme et celui sur le recouvrement des avoirs ne soit pas empêcher l’avancée dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la corruption . Cette mission de Monique Sanche sera le levier essentiel à faire avancer le processus.
Claudia R.
Imprimer
