La pollution terrestre et marine par les hydrocarbures constitue un danger réel pour l’écosystème et l’environnement. Ce mode de pollution est généralement causé par des accidents aussi bien terrestres, ferroviaire que maritimes.
Deux cas de pollution marine ont été détectés cette année. Le premier dans le Nord de la Grande Ile à Mahajanga, où un bateau transportant des rondins de bois venant des Comores avait déversé des hydrocarbures dans la mer, tandis que le second cas était décelé à 160 km de Morondava au mois de septembre dernier.
A Madagascar, le transport des hydrocarbures se fait, dans la plupart du temps, par voie terrestre à bord de camions citernes ou encore par voie ferroviaire. De tels faits ne peuvent pas être à l’abri d’un accident susceptible de causer une pollution par les hydrocarbures. Il en est ainsi du déraillement d’un train transportant des carburants, lequel s’est produit sur l’axe ferroviaire Tanà-Côte Est.
Néanmoins, des cargaisons d’hydrocarbures sont aussi acheminées par bateau vers des zones côtières. Et ces transports ne sont pas à l’abri d’un accident maritime. Pour faire face à cette situation, l’Organe de Lutte contre l’Événement de Pollution Marine par hydrocarbures (OLEP), organe rattaché au Ministère de l’Environnement, de l’Écologie et des Forêts, organise des exercices de simulation périodiques dans les 14 centres (ports) de plusieurs villes et villages côtiers de Mahajanga.
De même, un atelier de formation théorique, suivie d’exercices pratiques en mer se tiendra à Antsiranana les 24 et 25 octobre. Ces séances porteront sur les mesures de prévention des pollutions marines et terrestres dues au déversement des hydrocarbures. L’objectif est de déterminer les manières et les moyens de réagir en cas d’accident, de prévenir et de lutter contre la pollution marine et terrestre, et «de faire acquérir aux participants l’automatisme du système de récupération des produits déversés en cas d’accident de déversement des hydrocarbures dans la zone maritime et terrestre de cette localité», a expliqué Damy Jean-Baptiste Ratolojanahary Directeur et Coordonnateur National de l’OLEP. Cette formation verra la participation des responsables concernés de la mer, issus d’Antsiranana, des éléments des forces navales, des représentants de régions ; des préfectures, des districts, des maires.
Notons que chaque année, l’OLEP dispense régulièrement des séances de formation similaires à ces 14 centres.
jemima R
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