La gestion des crises, l’instauration de la stabilité, le développement économique, l’alternance apaisée de pouvoir, retour à l’ordre constitutionnel, … Les points, il y en avaient. Madagascar et le peuple malagasy ont franchi ces étapes en 2013 lorsque ce peuple aspirait à un changement et à un développement de son pays. Sans l’appui de la Communauté Internationale, les élections législatives et présidentielles ont pu se réaliser malgré une réticence accrue du ténor de la Transition de l’époque.
Maintenant, ce peuple ne peut-il rééditer ce schéma ? N’a-t-il pas le droit de s’orienter davantage vers ces gestes qui ont, rappelons-nous, porté Madagascar au devant de la scène internationale ? Personne n’y croyait plus en l’avenir de la Grande Île qui a été jugé par certains diplomates comme un Etat plongé dans une faillite. Toutefois les Malagasy ont pu sauver leur propre Nation en passant par des élections libres et apaisées. Des élections qui ont mené à d’autres scrutins ayant permis le parachèvement de la mise en place des Institutions de la République.
A quelques jours de la tenue des élections, les pressions politiques gagnent du terrain. Certains ne se privent pas de lancer des critiques acerbes quite à interpeller des instances et dénoncer un processus déjà établi et irréversible. Est-ce une bonne méthode visant à œuvrer pour le développement de notre pays ? Alors que tous les politiciens se disent travailler en mettant au dessus de tout « l’intérêt supérieur de la Nation ». Des financiers sournois ravitaillent les mouvements visant à instaurer le trouble dans le pays. Il faut tout de même dire que c’est le peuple qui décidera en final. Les incitations à la haine et les divisions n’ont jamais mené notre pays dans la prospérité, et au contraire elle n’ont fait que reculer notre classement au plus bas de l’échelle. Si nous avons pu franchir une étape importante, pourquoi pas pérenniser nos acquis ?
Imprimer
