Deux candidats sortent en tête des résultats du scrutin du 07 novembre dernier. Il s’agit d’Andry Rajoelina et de Marc Ravalomanana. Sur les décomptes issus des 2% des bureaux de vote parvenus à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le candidat du Mapar arrive en tête crédité de 44,57% des voix tandis que celui du TIM de 40,71%. Arrive en 3ème position le candidat du HVM, Hery Rajaonarimampianina crédité de 3,55%. Mais du côté des 2 premiers, la réalité est toute autre : ils sont arrivés à recueillir 50% des bureaux de vote et chacun d’eux s’annoncent déjà vainqueur dès le premier tour. Ils se disent crédités d’un score de plus de 50% des voix. Qui a alors raison et qui a tort dans cette course ?
La préparation de l’opinion pour arriver à la tête du scrutin présidentielle devient une réalité flagrante. En effet, les deux hommes, premiers protagonistes de la crise politique de 2009 effraient les analystes politiques. Vont-ils de nouveau s’affronter et tenir des propos acerbes et redémarrer une nouvelle crise ? Espérons qu’ils ne vont pas arriver jusqu’à ce point. Une nouvelle crise violente ne fera que remettre le pays à genoux et effacer les efforts de développement et les engagements entamés depuis 2014. Les deux hommes n’entendent pas avancer vers un second tour. Une étape qui s’annonce d’ailleurs incontournable vu les voix recueillies et enregistrées auprès de la CENI. Les voix obtenues par le candidat du HVM vont sans doute effacer le rêve de ces deux protagonistes de caresser une victoire au premier tour. Dans leurs médias respectifs, ils essayent de convaincre l’opinion sur cette victoire « premier tour de vita ! ».
Cependant, les instances internationales surveillent de près la situation. Ils comptabilisent les irrégularités. Les déclarations des observateurs internationaux se succèderont ce jour. Toutefois, l’on se demande s’ils s’attèleront aux constats des observateurs nationaux ou vont-ils aller au-delà ? Valideront-ils les résultats de ce scrutin ? Dans tous les cas, chacun des acteurs est responsable de ses actes.
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