«Durant cette phase d’attente, il est essentiel que tous les candidats continuent à respecter la loi et s’abstiennent de faire des déclarations unilatérales qui pourraient perturber les esprits et avoir des
conséquences graves.Toute contestation éventuelle des résultats du premier tour devra se faire dans le cadre légal établi par la Constitution». Tel est l’appel de l’Union Européenne hier soir dans une déclaration publiée dans les réseaux sociaux. Une déclaration à laquelle s’associent les Ambassadeurs d’Allemagne, de France et du Royaume-Uni, précise le communiqué. Une déclaration qui fait référence au scrutin présidentiel du 07 novembre 2018 dont les interprétations anticipées des résultats ont pris de l’ampleur ces deriers jours.
Toutefois, la délégation de l’Union Européenne à Madagascar a constaté que le processus électoral s’est déroulé comme prévu. Sans donner de plus amples détails sur cette prévision, note-t-on. Par ailleurs, il a été avancé par l’UE que la Constitution et les lois de Madagascar ont été respectées par les acteurs politiques et institutionnels du pays et que le décompte des voix se passe dans les normes.
En tout cas, cette déclaration de l’Union Européenne semble être l’oxygène de la CENI qui se trouve dans l’asphyxie des critiques des candidats à la présidentielle.
Marc A.
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