Qui des candidats va s’assurer de la bonne marche du processus de développement du pays ? Qui assurera la paix et la stabilité ? Y aura-t-il de nouveau une chasse aux sorcières comme ce fut le cas des régimes précédents ? Comment le futur Président va-t-il assurer le droit de l’opposition ? Toutes ces questions circulent ces derniers temps dans les hautes sphères politiques. Et même, au sein de la Communauté Internationale, la question se pose. D’ailleurs, c’est dans cet esprit que bon nombre de candidats sont approchés par les émissaires internationaux dans le cadre de l’aboutissement du processus électoral en cours.
Qui choisir au Premier second tour ? S’il y en a d’ailleurs, mais ce qu’il faut retenir c’est la détermination des 9 millions d’électeurs à vouloir élire. Et comment élire une personne ? C’est là où l’éducation a failli. Il ne faut pas oublier que parmi ces 9 millions d’électeurs, il y avait ceux qui ne savent ni lire, ni écrire. Et même des 54% de votants, il y avait ceux qui ne savaient pas apposer leur choix sur le bulletin de vote. Rappelons que 7% des voix annulées sont assez énormes et constituent cette défaillance du système éducatif. Pour aller encore plus loin, bon nombre de membres des bureaux de vote dans les villes ne connaissaient même pas leur rôle ni leur mission. Ils ignoraient la procédure de comptage des voix. Malheureusement, ce sont des faits qui s’ajoutent aux péripéties d’imperfection de la liste électorale.
Comment y remédier ? Le dernier mot appartient en tout cas à la Haute Cour Constitutionnelle qui sera le dernier responsable de la bonne marche du processus. Arrivera-t-elle à asseoir son plus grand rôle de pacificateur et de catalyseur ? Les juges sont tous des hommes expérimentés et consicents des décisions qu’ils pourront prendre avec les conséquences qui en résulteront. Les 20 millions de Malagasy qui aspirent à un avenir meilleur pour leurs générations futures n’auront certainement plus droit à l’erreur et devront, par conséquent, assurer leur parcours vers le développement.
Point de vue : Quel avenir pour le pays ?
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