Le logiciel controversé, utilisé par la CENI dans la transcription des votes du 7 novembre dernier continue d’alimenter les conversations. Des investigations ont été menées au sujet de ce logiciel et dont le résultat est aujourd’hui connu.
La Commission Electorale Nationale Indépendante a procédé à l’audit du logiciel de traitement des résultats électoraux. Une initiative initiée en référence à la recommandation de la Haute Cour Constitutionnelle lors de la proclamation officielle des résultats du premier tour de la présidentielle. Ce logiciel a fait polémique au sein de la classe politique d’une part et a été sujet à critiques de plusieurs candidats à la présidentielle, d’autre part. Le second contrôle de fiabilité n’a pas confirmé les critiques. En effet, les experts internationaux indépendants de Moore Stephens International ont rendu des conclusions idoines quant à la fiabilité du dispositif mis en place pour la transmission et la centralisation des résultats du second tour du scrutin présidentiel, en présence des représentants des deux candidats, du corps diplomatique, des Organisation de la Société Civile et des médias, qui ont tous répondu présents à l’invitation de la CENI.
Les résultats de l’audit ont montré que le système assure la totalité des fonctionnalités spécifiées. L’audit n’a pas repéré de besoins fonctionnels manquants pour les prochaines élections. Le niveau de sécurité des données est suffisant, les recommandations de l’audit sécurité doivent être prises en compte par la CENI. Ainsi, il a été constaté que le système est facile à prendre en main, les supports de formation sont adaptés et le système demeure fiable, aucune anomalie (bug) n’a été constatée durant les tests de cas d’utilisation. Afin de fiabiliser davantage les outils développés par la commission, et améliorer l’environnement de sécurité, les experts du cabinet d’audit mondialement reconnu ont émis des recommandations à court terme en vue du second tour sur lesquelles les techniciens de la CENI travaillent dès à présent, ainsi qu’à des recommandations à moyen et long terme.
Les deux candidats avaient été invités mercredi 5 décembre à une séance de présentation technique et de tests des outils utilisés dans les Sections de recensement matériel des votes (SRMV) et au siège de la CENI. Les équipes d’experts en système informatique mandatés par les deux candidats ont pu, à cette occasion, mener des simulations et une évaluation qualitative du dispositif, dans des conditions réelles de traitement et de centralisation des résultats.
Marc A.
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