Même si un décret interministériel interdisant la circulation des sacs et sachets plastiques inférieurs à 50 microns est actuellement en vigueur dans le pays, force est de constater qu’il n’est pas respecté. En effet, une réutilisation en masse de ce type de sachet est constatée notamment dans la capitale, d’ailleurs, on les retrouve encore sur le marché. Rappelons que le décret n°2017-010 portant sur l’interdiction de la production, de l’importation, de la commercialisation, de la constitution de stock et de l’utilisation des sachets et des sacs en plastique de moins de 50 microns sur le territoire national était déjà en vigueur depuis le 01 avril 2017, toutefois l’application n’est apparemment pas effective. Le ministère de l’industrie et du développement du secteur privé ainsi que le ministère du commerce et de la consommation ont chacun leur part de responsabilité notamment en matière de sanction pour ceux qui enfreignent la loi.
Si les sachets en plastique de moins de 50 microns sont encore sur le marché, il est certain que des sociétés les fabriquent ou les importent. Le Ministère de l’Industrie et du Développement du Secteur Privé est de ce fait solliciter à contrôler les industries de fabrication de ce type de produit afin d’éviter son arrivé sur le marché. Selon les explications du Directeur de la Communication de Ministère de l’Environnement, de l’Ecologie et des Forêts, Lalao Noasy, une forte sensibilisation est en vue par ce département pour conscientiser les gens et les inciter à ne pas utiliser ce type de sachet. Ce département envisage de fabriquer des sacs qui seront distribués aux usagers, pour que ces derniers n’utilisent plus des sachets plastiques.
Faut-il rappeler que les sacs et sachets en plastique sont classés dangereux, ils constituent des menaces d’une part pour la santé humaine et d’autre part pour l’environnement. Un sachet plastique ne se détériore qu’après 400 ans, selon les recherches effectuées. Les usagers sont d’ailleurs inviter à utiliser des produits naturels issus de l’artisanat malgache.
Jemima R
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