Les yeux du monde entier sont désormais rivés sur la Grande Île. Madagascar qui traverse un tournant décisif de son devenir. Avancer ou reculer ? Le choix entre la paix et la violence est entre les mains des acteurs politiques. Une population qui s’est déjà exprimée et veut coûte que coûte en découdre avec la pauvreté. Ce qui signifie, par conséquent, qu’il appartient aux acteurs de reconnaitre cette volonté du peuple à soutenir la sérénité. En tout cas, la réussite du processus électoral et l’observation de cette accalmie sont une bonne leçon que le peuple malagasy va donner au continent africain et aux jeunes démocraties. Un peuple qui va d’ailleurs rentrer dans la cour des grands en termes de consolidation de la démocratie, à l’issue de la cérémonie d’investiture du nouveau Président Andry Rajoelina.
Mais les défis sont aussi énormes que personne n’aura droit à l’erreur. Les acteurs politiques n’auront pas droit aux guerres intestines parfois voilées d’intérêts personnels. Les opérateurs économiques, les citoyens, le peuple dans son ensemble ne doivent plus se retirer de leur devoir civique à se donner la main avec l’Etat. La désobéissance civile n’a plus sa place dans un pays en quête d’un développement à croissance partagée. Ceci dit, les imposables doivent s’acquitter de leurs devoirs fiscaux et respecter scrupuleusement la loi pour qu’un retour palpable soit ressenti dans chaque foyer. Le rêve d’une indépendance financière, énergétique et alimentaire du pays se met de nouveau dans la conscience des citoyens. L’espoir d’un avenir meilleur pour vivre au mieux au quotidien, c’est ce qui alimente le cœur de chaque Malagasy à travers l’installation du nouveau Président de la République qui entrera en fonction ce 19 Janvier 2019
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