La population malgache se plaignait déjà du problème de délestage par la Jirama, mais voilà maintenant que d’autres quartiers sont également victimes de coupure d’eau. L’on comprend de ce fait la colère de ces habitants de Loharanombato.
Les habitants du fokontany de Loharanombato Ambavahaditokana ont tenu une manifestation hier dans la matinée, dans le but d’interpeller la Jirama à propos d’une coupure d’eau survenue depuis quelques jours maintenant et qui concernerait un peu moins d’une centaine de foyers. Selon les explications de John, porte-parole des riverains, cela fait une semaine que l’eau est coupée au niveau de ce fokontany.
Il s’agit d’un phénomène récent puisque, auparavant, les habitants du fokontany de Loharanombato Ambavahaditokana bénéficiaient de cette denrée à volonté, ce qui n’est plus le cas depuis quelques jours maintenant. John a ajouté que le quartier est certes doté d’une citerne, laquelle a été visiblement destinée à réguler l’alimentation en eau de la Commune d’Itaosy mais pas du quartier de Loharanombato Ambavahaditokana, un quartier situé sur les hauteurs de l’Atsimondrano. Un autre habitant, Rivo, a indiqué que l’eau a auparavant fait l’objet de coupures intermittentes au niveau de ce quartier, mais ils n’ont jamais connu pareille situation, laquelle tend à perturber leur quotidien et occasionne de nombreux préjudices auprès des abonnés d’autant plus que le quartier ne dispose d’aucune pompe publique susceptible d’alléger les problèmes des abonnés. Rivo a ajouté qu’ils ont bien tenté de solliciter l’intervention de la Jirama mais leur doléance n’a jamais été prise en considération par cette entité.
Mis au courant par les manifestants en colère, le service de maintenance de la Jirama a finalement dépêché des éléments sur place hier, toujours dans la matinée, pour une séance de vérification technique, indispensable en vue de déterminer l’origine de la panne.
Les habitants de Loharanombato Ambavahaditokana ont lancé une mise en garde à l’encontre de la Jirama, selon laquelle ils prévoient intensifier leur manifestation si aucune mesure n’est apportée en solution à ce problème.
L.R
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