Cela fait trois années successives que le fokontany Ankorondrano Andranomahery vit dans l’eau à chaque période de pluie. Cela n’attend pas qu’un cyclone passe, il suffit tout simplement de quelques jours de pluie pour que cela se produise. Cette année encore, les habitants ne sont pas épargnés. Après les quelques jours de pluie de la semaine dernière, les habitants se trouvent déjà dans l’eau. «Je suis née à Andranomahery, et cela fait déjà quarante ans que j’étais ici, mais la chose qui se produit actuellement dépasse les normales, c’était toujours après une longue pluie, plus le passage de cyclone, que nous devions quitter notre maison, mais là après une semaine de pluie seulement, nous nous retrouvons déjà dans la galère. Cette tragédie est due au remblayage illégal, sur un canal d’évacuation à Morarano effectué par un étranger», se plaint une mère de famille.
Habitation, riziculture, tous se retrouvent dans l’eau. De ce fait, une perte sociale comme une grande perte économique sont enregistrés de par cette situation. Environ 100 hectares de rizicultures se trouvent dans cette localité et plus de 80% de la population dudit fokontany sont des agriculteurs, la majeure partie de leur vie en dépendent.
Depuis hier, les responsables du fokontany ont procédé à l’évacuation des sinistrés qui sont actuellement aux environs de trente foyers pour les recevoir dans le fokontany.
Trois années sont écoulées, aucune solution pérenne n’a encore été trouvée pour remédier à cette tragédie qui met en danger la vie de la population et ses biens. Le quartier d’Andranomahery est actuellement devenu un bassin tampon, tous les eaux usées en provenance d’Ankazomanga Sud, Antsalova, et 67ha y sont déversées, ce qui favorise la situation.
Utilisation d’une motopompe, telle est la suggestion de la population et le fokontany pour résoudre le problème, mais la question qui se pose est qui est-ce qui va s’en charger ? Les habitants font alors appel aux autorités compétentes, en effet, ils suggèrent ces dernières à ne pas seulement effectuer une grande descente mais également de leur apporter des solutions à court terme (utilisation de motopompe) et à long terme (une nouvelle évacuation, et l’ouverture du canal d’évacuation bloqué à Morarano).
jemimaR
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