De nombreuses localités à Madagascar se trouvent être des zones à forte potentialité économique mais restent enclavées du fait du mauvais état des infrastructures routiers, le district de Mandritsara connait le même sort.
“Mandritsara, dans la région Sofia, est un district à forte potentialité économique. La
culture du café, de la vanille, ainsi que de la production de sucre local (siramamy gasy) fabriqué à partir de la canne à sucre font particulièrement la renommée de ce district”, a fait savoir le président de l’association des natifs de Mandritsara ou Fizama, Alain Théodore Randriambeloma, à l’issue d’un bref entretien avec les journalistes au début de cette semaine. Notre responsable a également souligné que cette localité regorge de pierres précieuses et semi-précieuses, lesquelles peuvent être exploitées à des fins commerciales ou encore dans la construction de route. Alain Théodore Randriambeloma a également mis en exergue l’existence d’importants cours d’eaux susceptibles d’être reconvertis en énergie renouvelable. Toutes ces potentialités doivent être mises au profit du développement de Mandritsara, estime le président de la Fizama. Cependant, l’absence d’infrastructures routières adéquates
constitue un frein au déve-loppement de ce district et le plonge dans l’enclavement. Alain Théodore Randriambeloma est persuadé que cette potentialité peut contribuer au développement écono-mique de Mandritsara si elle vient à être mise en avant, à travers la création d’usines de transformation agricole, générant ainsi des emplois, la quête de débouchés, l’exportation des produits locaux et surtout, la construction de routes permettant de désenclaver les 7 districts de la région Sofia.
La Fizama compte sur le régime Rajoelina et son programme de développement pour guider le district de Mandritsara vers son fabuleux destin, conformément à son engagement ou «velirano». L’association a indiqué être disposé à apporter son soutien afin d’y parvenir.
L.R
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