Le directeur général du bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Jean Louis Andriamifidy salue la volonté du Président de la République Andry Rajoelina de renforcer l’arsenal répressif pour lutter contre la corruption. Le DG du BIANCO a fait noter que le plus grand problème dans la lutte contre la corruption, c’est le manque de volonté politique de nos dirigeants.
La prise de responsabilité de tout citoyen reste le pilier de la lutte contre la corruption. Les responsables étatiques ainsi que les fonctionnaires des ministères doivent promouvoir la transparence dans la gestion des finances publiques et respecter l’orthodoxie financière en particulier dans la passation et exécution des marchés publics.
Jean Louis Andriamifidy a rappelé que selon les résultats d’une récente enquête menée par une organisation internationale, le détournement de fonds publics englobe 2% du PIB. «Pour pouvoir se développer, il faut ainsi guérir la plus grande maladie qui mine et handicap notre développement qui est le détournement des deniers publics», a conclu Jean Louis Andriamifidy, DG du BIANCO.
Vola R
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