Le Conseil Économique, Social et Culturel est un des organes prévus par la Constitution de la Quatrième République de Madagascar. L’article 105 de la Constitution dans son alinéa 3 précise qu’ « il peut entreprendre, de sa propre initiative, toutes études ou enquêtes se rapportant aux questions économique, sociale et culturelle. Ses rapports sont transmis au Président de la République ». Si le gouvernement a d’autres priorités, le CESC peut facilement travailler pour mener ses enquêtes face aux défis énormes que le nouveau Président de la République entend mener.
La situation socio économique actuelle ne demande-t-elle pas qu’une entité spécialisée puisse prendre des dispositions pour améliorer notre avenir? Ces deux volets de la vie active du pays ont toujours été laissés à l’appréciation des acteurs de l’exécutif. Il est temps maintenant que ces deux points soient pris en main par des spécialistes, des techniciens et des professionnels du métier pour que l’économie ainsi que le secteur social ne soient plus les points qui conditionnent l’avenir politique du pays.
Les difficultés socio économiques marquées par l’augmentation des prix des produits de première nécessité (PPN), l’insuffisance des appuis d’urgence pour des assistances sociales, la régulation des prix à la consommation, autant de points qui méritent mûres réflexions. N’est- ce pas un rôle que le CESC devra prendre afin d’alléger les tâches du gouvernement et de l’exécutif dans son ensemble?
Le volet socio économique a toujours été le point chaud qui alimente les cartouches de critiques de l’opposition grand « O ». Les syndicalistes, les défenseurs des consommateurs, les sociétés civiles ajoutés aux opposants politiques se basent toujours sur ce volet pour torpiller l’exécutif depuis les régimes qui se sont succédés. Quoi qu’il en soit, la situation urge, il est temps que les responsables étatiques se mobilisent pour arriver à mettre en place ce conseil hautement important dans l’équilibre de la vie de la Nation.
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