La passation de fonction auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’est déroulée dans une ambiance cordiale. La ministre entrante est disposée à assurer la continuité tout en promettant des innovations.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le professeur Félicitée Fienena Rejo a manifesté sa volonté d’œuvrer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur afin de faire de ce secteur un vecteur du développement. Après avoir remercié son prédécesseur, le nouveau ministre a bien admis l’existence de “certain retard et des lacunes” en matière d’enseignement supérieur. «Des efforts ont été concédés et les réalisations sont nombreuses, certes. Les chiffres sont là. Mais beaucoup reste à faire en termes de croissance démographique et de croissance exponentielle des nouveaux bacheliers. Le pays accuse un retard compte tenu de la capacité insuffisante à absorber les nouveaux bacheliers. De plus les universités sont concentrées dans les villes», a-t-elle fait remarquer. Elle souligne ensuite la détermination de son département à traiter et à prendre en charge ces défaillances. Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué que son secteur œuvrait à l’amélioration des infrastructures universitaires. De l’avis du professeur Félicitée Fienena Rejo, les universités devront être des vecteurs de développement. Elle a ainsi promis de poursuivre la politique de promouvoir l’université de proximité.
Elle prône également la paix sociale. Félicitée Fienena Rejo a déclaré qu’elle ne tolérera ni la médiocrité, ni la corruption sous toutes ses formes. Promouvoir la qualité de l’enseignement supérieur, assurer l’efficacité des recherches scientifiques, s’inscrivent parfaitement dans le cadre des grands axes de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM), projet de société du Président de la République Andry Rajoelina. Le ministre de l’Enseignement supérieur met en avant la nécessité de coordination entre les différentes parties prenantes et la communauté scientifique universitaire à privilégier la compétence, l’efficience et l’efficacité. «Seule, je n’atteindrais pas cet objectif. Avec la force conjuguée de tout le monde et ensemble, nus ferons de l’enseignement supérieur un secteur plus moderne et plus performant», a-t-elle conclu.
Vola R
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