Les cataclysmes bouleversent toujours la vie des sinistrés. Reconstruire une vie ailleurs, même de manière provisoire, après un sinistre, n’est pas un fait évident.
Les familles des sinistrés d’Ambanin’Ampamarinana, ayant été déplacés par le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC) au village Voara d’Andohatapenaka sont repartis de ce site d’hébergement hier en début de soirée, sans demander leur reste. Au grand étonnement des autorités sur place, lesquelles ont eu la bienveillance d’accueillir les sinistrés, transportés par les camions du BNGRC depuis Ambanin’Ampamarinana à Andohatapenaka, avant que la majorité n’aient décidé de quitter subitement le site. Selon les explications recueillies, il n’y a pas assez de place et le site est dépourvu d’électricité. Bref, «les conditions ne leur conviennent tout simplement pas». Une grande partie des sinistrés ont effectivement emmené leur réfrigérateur ainsi que leurs postes de télé, avant de repartir, désappointés.
Seule une personne âgée, bebe Rasoa, a décidé d’y rester, en étant consciente que cette mesure a été adoptée à titre de prévention. Bebe Rasoa a trouvé que les conditions d’accueil sont assez satisfaisantes et qu’elle souhaite rester de façon provisoire en attendant le retour des beaux temps.
Or, selon les autorités sur place, des efforts ont été concédés afin de faire en sorte à ce que les sinistrés puissent vivre dans des conditions favorables. Le site d’Andohatapenaka a ainsi été déjà doté d’infrastructures sanitaires : des latrines (le site en dispose déjà), des douches ainsi que des points d’eau ont été aménagés. La JIRAMA a même pris le soin de dépêcher ses techniciens sur place dans l’objectif d’installer l’électricité. Malheureusement, à leur arrivée sur place, le site d’Andohatapenaka était frappé de délestage, cette situation aurait terni l’image du village Voara.
L.R
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