Les crimes politiques qui se sont déroulés dans le pays restent non élucidés. Ils sont jusqu’ici qualifiés de «cold case». La vérité n’est pas établie depuis et la justice n’est toujours pas rendue ! Le pays a commémoré le 41ème anniversaire de l’assassinat du Colonel Richard Ratsimandrava. Le mystère sur ce dossier reste entier. Qui étaient les responsables de cet assassinat ? Y-avait-il une main étrangère dans la réalisation de ce complot hautement politique ? Qui était le cerveau ? Autant de questions qui demandent des réponses mais qui dérangent parfois.
Le dossier Ratsimandrava n’est pas le seul dans la liste des dossiers politiques sensibles ou plutôt des accidents mortels ayant engendré des victimes dans les rangs des hauts responsables étatiques. L’accident mystérieux du Colonel Joel Rakotomalala en 1976 alors Premier Ministre et du Contre-Amiral Sibon Guy de 1986 alors Ministre de la Défense restent opaques. Faut-il rappeler que les documents publiés officiellement ne permettent pas de déterminer si ces accidents étaient dus à une défaillance technique, à une erreur humaine ou liés à un acte de sabotage.
C’est également le cas de Nadine Ramaroson alors ministre de la population de l’époque qui a été subitement victime d’un accident de la mer alors qu’elle rejoignait Soanieran’Ivongo depuis Sainte Marie le 28 août 2011. Sa famille réclame justice et est toujours en quête de la vérité. Là aussi, le doute persiste. S’agissait-il d’un acte de sabotage ou d’un accident ?
S’ajoute à cette liste d’évènements tragiques, les soulèvements populaires ayant causé la mort de plusieurs personnes. 1er avril 1971, Tsaky Tsaky zato arivo du 13 mai 1972, Kung Fu contre RESEP en 1985, Hery Velona du 10 août 1991, Mpampandry tany de 2002 et Iny Lalana Iny du 07 février 2009 ont été des jours sombres de notre histoire mais toujours laissés sans suite. Des dossiers sur lesquels la justice doit s’impliquer davantage
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