Des quartiers de la Haute-ville sont désormais qualifiés de «à risque» en termes d’éboulements. Depuis le dernier accident ayant fait des morts et des blessés, de nombreuses familles ont été déplacées vers les sites d’hébergement.
La prise en charge des victimes des éboulements dans les différents quartiers de la Haute-ville dont Ampamarinana et Tsimialonjafy Mahamasina, reste un sujet au cœur des débats politiques et médiatiques. De nouvelles mesures sont adoptées par les autorités face au risque d’éboulement de terrain dans la Haute-ville d’Antananarivo. Pas plus tard que mardi dernier, le préfet a publié un arrêté préfectoral qui oblige toutes les personnes qui vivent dans les zones à risque d’éboulement de quitter les lieux. De plus, la circulation à pied dans ces zones est formellement interdite. La préfecture de police et le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics ont également sorti un arrêté interdisant la circulation des véhicules poids lourds dans les rues de la Haute-ville, tel qu’a fait savoir le Général Angelo Ravelonarivo, préfet de police d’Antananarivo.
Ce haut dirigeant a également souligné qu’une étude scientifique est menée depuis 2015 pour détecter toutes les zones à risque d’éboulement à Antananarivo. Les quartiers Tsimialonjafy, Manjakamiadana, Ampamarinana en font partie. Au total, 2003 personnes sont demandées à être évacuées d’urgence. Si certains ont déjà déserté les lieux, d’autres refusent carrément de quitter leur logis. Ces sinistrés ont pu être hébergés sur deux sites, notamment le village Voara d’Andohatapenaka et à Ambohidratrimo. Hier, le préfet de police d’Antananarivo a rendu une visite inopinée au village Voara d’Andohatapenaka pour constater de visu les conditions d’hébergement de ces familles. Grâce au partenariat avec SEIMAD, le BNGRC, la Croix-Rouge Malagasy et la JIRAMA, 98 box d’une surface de 3mx4m ont été aménagés pour accueillir les sinistrés. Le site dispose du strict élémentaire des prestations sociales notamment de l’eau, de l’électricité, des toilettes et des latrines… Une assistance alimentaire et sanitaire est également apportée, selon les explications du préfet de police d’Antananarivo.
Vola R
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