A l’heure où Madagascar met en œuvre les structures légales pour favoriser les investissements et les engagements du secteur privé, les businessmen et les capitaux internationaux ne ménagent pas leurs efforts pour explorer les opportunités existantes. Les capitaux internationaux tout comme les nationaux sont les bienvenus pour l’actuel régime. Mais parfois les mesures visant à instaurer la bonne gouvernance sont taxées de chasses aux sorcières. L’inquiétude se lit chez les diplomates et les investisseurs internationaux qui préfèrent attendre les résultats des législatives avant de s’engager.
Toutefois, malgré la situation, les influences internationales sont là. Les occidentaux à travers la France, les Etats-Unis, l’Italie, le Canada et le Royaume-Uni, les pays de l’Est et asiatiques tels que la Chine et l’Inde ne sont pas en reste dans cette volonté de conquérir le marché malagasy. Ceci demande tout de même une fermeté accrue des dirigeants du pays à instaurer des règlements fermes et censés être sans ambigu pour que les partenariats et les investissements puissent réellement générer un profit pour notre peuple. Les séries de visites de courtoisie confirment cet intérêt des partenaires internationaux.
Les partenaires et les alliés de Madagascar d’antan ne veulent pas se montrer préoccupés. Ils ne demandent que des règles claires et des traitements égalitaires pour une concurrence saine dans le monde des affaires. L’entrée en puissance de la Chine lors de ces 2 dernières décennies et la présence de l’Inde ne laissent pas indifférents les alliés traditionnels de la Grande Île. La précipitation n’est pas une solution idoine, l’histoire nous l’a montré. Et il faut dire en revanche que le peuple ne peut pas attendre plus longtemps son épanouissement. Alors, il faut de la vigilance et savoir engager la vitesse avec beaucoup de prudence.
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