Tsilavina et Jeremy, les deux garçons qui ont été fauchés en septembre dernier par la voiture ouvreuse du cortège du premier ministre qui roulait en sens unique sur l’axe Morarano Ivandry ne sont toujours pas rétablis. Effondrée, leur mère déplore la suspension de l’aide octroyée par le gouvernement.
«Le premier Ministre avait promis de prendre en charge toutes les dépenses pour les soins qui seront apportés à mes enfants, leur alimentation et aussi les dépenses relatives à leur éducation afin de leur assurer un avenir meilleur», précise Claudine Rabernadety. Des aides ont bien été octroyées au début, mais le DAF de la primature a suspendu celles-ci depuis le 24 janvier dernier, précise-t-elle.
Toujours plâtrés, les deux enfants nécessitent un déplacement à l’hôpital tous les deux jours pour les pansements requis, les plaies s’étant envenimées. Des médicaments ont également été prescrits pour une période de trois mois mais la famille, vivant dans des conditions difficiles, n’a pas les moyens. De surcroît, se rendre à l’hôpital nécessite non seulement des frais de déplacement en taxi, mais également l’achat de médicaments pour le pansement. La famille a déjà du mal à subvenir à leurs besoins quotidiens.
La mère et la grand-mère des deux enfants lancent un appel pour que les promesses du Premier Ministre puissent être respectées afin de garantir à ces deux enfants un avenir meilleur. A l’heure où nous mettons sous presse, nous n’avons pas pu recueillir la version de la primature.
C.R
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