La continuité de l’Etat ira-t-elle dans quel sens ? Une question qui se pose désormais après l’installation du nouveau régime. L’arrivée de plusieurs partenaires internationaux à la cérémonie d’investiture du nouveau Président le 19 janvier 2019 a été prometteuse. L’organisation d’élections dans la paix et la sérénité a donné un avantage sans précédent aux nouveaux dirigeants. Maintenant, les partenaires internationaux sont devant leur responsabilité et doivent par conséquent accélérer la cadence pour assurer le processus de développement du pays.
Certes, il y avait une pause en matière d’engagement durant la période transitoire de fin 2018. Toutefois, la reprise s’annonce un peu rude. La responsabilité est certes partagée puisque le gouvernement a également l’obligation d’augmenter son allure. Il ne faut pas oublier que bon nombre de ministères n’ont pas encore présenté leur nouvel organigramme. D’autres n’ont pas encore procédé à la nomination de leurs nouveaux responsables. Ce qui peut handicaper le processus de développement rapide prôné par le Chef de l’Etat. Il est plus qu’urgent que le gouvernement puisse travailler vite après un mois d’installation. Et du côté des partenaires internationaux, une certaine prudence se lit par leurs actions. Faut-il encore attendre la mise en place de la Chambre Basse du parlement avant de pouvoir démontrer cette détermination à soutenir le développement ? Dans ce cas de figure, nous allons perdre au moins 4 mois.
Il est maintenant temps de recenser les programmes qui ont été mis en veille, les réactiver et les réaliser dans l’urgence pour éviter un rattrapage. Ceci est valable pour l’accélération des partenariats public-privé tout comme les partenariats bilatéraux et multilatéraux que Madagascar entretient avec ses pays amis et organisations internationales. D’ailleurs, ce ne sont pas les projets qui manquent, tout est question de volonté.
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