Madagascar entretient des liens bilatéraux avec des pays étrangers dans de nombreux domaines dont la santé publique. C’est en cette vertu que la princesse de Jordanie est en visite dans notre pays.
Membre du Groupe consultatif du Haut-Commissariat pour les Réfugiés des Nations Unies sur le genre, les déplacements forcés et la protection , conseillère spéciale du Programme alimentaire mondial (PAM) pour la santé de la mère et de l’enfant et la nutrition ainsi que Présidente de l’Initiative pour la santé des nouveau-nés dans les situations de crises humanitaires, la Princesse Sarah Zeid de Jordanie est arrivée en terre malagasy hier. Très active dans le domaine humanitaire, l’invitée de Madagascar est très connue pour être un fervent défenseur de la santé et le bien-être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents dans des contextes fragiles.
De son déplacement à Madagascar, au-delà de ses différentes rencontres avec les autorités étatiques, elle prévoit également une visite dans le Grand Sud. Elle a été accueillie à l’aéroport par le Ministre des Affaires étrangères, Naina Andriantsitohaina, et la Coordinatrice du Système des Nations Unies, Violette Kakyomya. Rappelons que l’année dernière, elle avait sillonné plusieurs pays de l’Afrique en tant que Marraine du HCR, s’engageant à sensibiliser l’opinion publique aux difficultés de la mère et du nouveau-né dans les camps de réfugiés et les crises humanitaires. D’ailleurs, En tant que Marraine du HCR, la Princesse Sarah Zeid est chargée de sensibiliser le public aux activités que le HCR mène en partenariat avec la Fondation Bill et Melinda Gates dans le domaine de la santé.
Son Altesse Royale a d’ailleurs fondé et dirigé l’Organisme non gouvernemental «Chaque femme chaque enfant partout» (Everywhere), qui est un mouvement multipartite mondial visant à intégrer les contextes humanitaires et fragiles dans la nouvelle Stratégie mondiale pour la santé des femmes, des enfants et des adolescents, adoptée par l’Assemblée mondiale de la santé pour mettre fin à tous les décès évitables de femmes, d’enfants et d’adolescents d’ici 2030.
Marc A.
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