Les efforts concédés par les dirigeants actuels pour sanctionner les trafiquants de bois de rose sont remarquables et doivent se poursuivre sans qu’il y ait une quelconque distinction de tendance politique des auteurs, selon les précisions apportées par Ndranto Razakamanarina, président de l’Alliance Voahary Gasy.
Ce responsable a, par ailleurs, précisé que la prochaine réunion de la CITES se tiendra le 24 mars prochain. Les arrestations qui ont eu lieu constituent des progrès réalisés par Madagascar. Il importe toutefois de savoir si les différentes recommandations émises au cours de la précédente réunion sont suivies à la lettre. Les organisations de société civile devraient faire partie du système de contrôle et d’assainissement, mais n’ont pas été consultées, précise notre interlocuteur.
A titre de rappel, le mécanisme de vérification et business plan pour la gestion efficace des stocks de bois de rose et bois d’ébène, proposé par le gouvernement malagasy au cours de la 70ème session du Comité permanent de la Convention Internationale sur le Commerce International des Espèces Sauvages (CITES) qui s’est déroulée à Sochi, en Russie du 01 au 05 octobre 2018 n’a pas été validé.
Le Comité permanent a validé la première phase (étapes 1 et 2) du document qui détaille le mécanisme de vérification des stocks de bois précieux. Le Comité permanent encourage ainsi Madagascar à mettre en œuvre l’inventaire et à obtenir le financement requis avec l’appui de donateurs externes. Les autres étapes nécessitent des améliorations. Le Comité permanent a recommandé que Madagascar, en consultation avec les parties prenantes pertinentes, explore d’autres solutions que le système de compensation des détenteurs des stocks des bois de rose et bois d’ébène pour pouvoir contrôler tous ces stocks. La création d’un fonds d’affectation spécial indépendant a été proposée à cet effet. L’issue de la prochaine réunion du comité de la CITES est vivement attendue.
C.R
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