L’envoi illicite de travailleurs malagasy à l’étranger est inacceptable et ne devrait pas se produire de nouveau, a indiqué Gisèle Ranampy, Ministre du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois Sociales. Des mesures seront prises à l’encontre des agences de placement, a-t-elle poursuivi. Cette réaction fait suite à l’histoire des 58 femmes travailleurs malagasy au Koweït. Lors d’une conversation vidéo sur internet qu’elles ont pu faire avec le Président Andry Nirina Rajoelina cette semaine, elles ont fait part de la situation qu’elles endurent depuis des mois de cela. Selon leurs témoignages, certaines sont victimes de maltraitance de leurs employeurs, d’autres n’ont pas perçu de salaire depuis des mois.
Elles ont fuit et quitté leur lieu de travail. Elles se réfugient actuellement dans un local d’une ambassade africaine au Koweït, Madagascar ne disposant pas de bureau de représentation diplomatique sur place. Quelques unes se sont rendues directement à la police parce qu’elles n’ont aucun papier d’identité. A noter qu’elles n’ont pas les moyens pour rentrer au pays et leurs passeports se trouvent également entre les mains de leurs employeurs respectifs. Le locataire d’Iavoloha Andry Rajoelina a annoncé qu’il enverra un responsable au Koweït prochainement pour que des dispositions puissent être prises le plus rapidement possible afin de rapatrier ces travailleurs malagasy.
C.R
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