Les projets de centrale hydroélectrique jouent un rôle prépondérant dans l’atteinte de l’objectif du taux d’électrification de 70% à l’horizon 2030. Annoncée au Conseil du Gouvernement quelques jours auparavant, la table ronde des investisseurs du projet hydroélectrique de Volobe s’est tenue il y a une semaine à Paris.
Mobiliser les financements nécessaires, tel est l’objectif ultime de toute table ronde des bailleurs. Pour ce qui est du projet Volobe, une table ronde des principaux bailleurs européens et internationaux s’est tenue à Paris le 18 mars denier, avec le ministre de L’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures Vonjy Andriamanga, le ministre de l’Économie et des Finances Richard Randiamandrato, le Directeur Général de la Jirama Olivier Jaomiary, ainsi que les représentants de la Compagnie générale hydroélectrique de Volobe (C.G.H.V). Et ce, avec l’assistance de la Banque Mondiale. Ce fut une occasion d’échanger avec les bailleurs pressentis qui ont confirmé leur volonté d’accompagner le projet de Volobe et de ses actionnaires.
Cette réunion avec un enjeu ô combien important pour la concrétisation du projet Volobe a permis d’établir une feuille de route. « Son objectif est de donner une direction claire afin que des équipes dédiées, au sein des ministères concernés, soient constituées pour rapidement assurer le pilotage et l’accompagnement du projet. Dans cette perspective, la consolidation du dossier financier doit être finalisée dans les meilleurs délais et coûts », précise un communiqué qui nous est parvenu.
Dans leur intervention, les deux ministres ont présenté le plan de développement énergie dans le cadre de la Politique Générale de l’État Malagasy ainsi que le plan de redressement de la Jirama. Ils ont par ailleurs confirmé la nécessité de mettre en œuvre les projets de production à partir d’énergies renouvelables dont le projet hydroélectrique de Volobe. L’Etat malagasy s’engage à mettre en place les supports nécessaires pour parvenir rapidement au développement du projet hydroélectrique de Volobe afin qu’il entre dans sa phase active. Pour sa part, la Banque Mondiale a présenté les différents risques couverts par les Garanties Partielles de Risques (GPR) et les modalités de sa mise en œuvre dans le cadre de la sollicitation émise par le Ministère de l’Économie et des Finances pour le projet hydroélectrique de Volobe.
Nul besoin de rappeler que le projet hydroélectrique de Volobe, d’une puissance de 120MW assurera une production moyenne estimée de 750 GWh/an. Il permettra, dès 2023, de se substituer à la production d’électricité à base de diesel ou de fuel lourd, et d’alimenter en électricité plus de 360.000 foyers. Ce projet fournira une énergie propre, assurera les besoins de Toamasina et du Réseau Interconnecté d’Antananarivo en offrant des prix compétitifs à la Jirama.
Recueillis par C.R
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