L’Afrique se confronte-t-elle à une lutte d’influence ? La question se pose dans cette ligne où les pays anglophones et francophones présentent deux opinions différentes dans le règlement du différend dans le Sahara Occidental. Une histoire vieille de plus de 30 ans qui oppose le Royaume du Maroc à la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) et qui a toujours divisé les pays Africains. L’Algérie appuyée par l’Afrique du Sud d’une part, le Maroc appuyé par d’autres pays francophones d’autre part sont entre autres les forces qui n’ont pas le même point de vue dans ce dossier.
Et comme par hasard, deux conférences différentes se tiennent dans deux pays différents de l’Afrique hier, pour parler curieusement de ce conflit. L’une se tient à Marrakech au Maroc tandis que l’autre se tient à Pretoria en Afrique du Sud. 36 pays membres sur 54 ont été présents à la conférence ministérielle au Maroc pour parler de l’appui de l’Union Africaine au processus de paix initié par les Nations-Unies. Toutefois, de l’autre côté, une partie des pays du Commonwealth notamment les pays de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) affichent leur solidarité à la RASD. Un appui qui ne va sans doute pas être vu de bon œil par la partie Chérifien.
Ce que souhaite la majorité des pays africains c’est d’arriver à instaurer un compromis entre les deux protagonistes de cette crise notamment le Royaume du Maroc et la RASD. Le Maroc qui, rappelons-le, a réintégré l’Union Africaine en 2017 pour essayer de faire taire les ambitions et revenir sur la table des négociations tel que le prévoit les Nations-Unies.
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