La mauvaise gestion se lit toujours auprès des collectivités territoriales décentralisées. Le renforcement de capacité est d’une nécessité absolue. Dans des cas fréquents, les maires sont souvent victimes de ces mauvaises gestions des finances publiques. Des fois, en tant qu’opérateurs privés, ils mélangent les affaires personnelles avec les affaires publiques. Parfois, ils ne sont pas en connaissance de cause, faute d’insuffisance d’instruction. Il faut dire que certains maires sont des illettrés, ils ne savent ni lire ni écrire.
La lutte contre la corruption, la lutte contre le blanchiment de capitaux, les principes de la bonne gouvernance ne laissent pas le choix aux premiers responsables des collectivités décentralisées. Tous en sont concernés puisqu’elles sont les piliers du développement d’une part mais également une source de revenus fiscaux importants. Toutefois, les gestions ne sont toujours pas transparentes. Est-ce la méconnaissance des procédures ou la mauvaise volonté des responsables qui en est à l’origine ? En tout cas, les ressources propres des collectivités arrivent largement à soutenir les financements des infrastructures de développement des Communes dans certaines localités à fort potentiel économique. D’autres n’arrivent pas à se relever sans une perfusion de l’Etat central. Le régime actuel entend mettre toutes les collectivités sur le même pied d’égalité pour avoir un résultat favorable à l’expansion économique et sociale de l’ensemble du pays. Mais, jusque-là, sans des Chefs de Régions, des préfets de régions ni des ressources propres, il sera difficile de rendre beaucoup plus autonomes ces collectivités. Il est temps d’accélérer la cadence pour assurer une meilleure représentativité de l’Etat à la base !
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