Dans son œuvre sur la valorisation des déchets, l’éducation en général et l’éducation environnementale, l’ONG Green N’Kool a transformé le dépôt sauvage d’Anosibe, tout près du terrain de foot en une aire de repos, un espace éco-citoyen solidaire, artistique et éducatif pour les enfants. Depuis le mois de janvier dernier, avec son initiative de « Green Attak », Green N’kool a mobilisé 300 personnes de ce quartier à pour les travaux d’assainissement de cet endroit. Plus de 4 tonnes de déchets ont été enlevés. Et à la place une aire de repos pour les enfants y a été implantée, dont l’entrée est gratuite. « Auparavant, les enfants de ce quartier d’Anosibe jouent au bon milieu des poubelles; une vraie saleté », a souligné Marie Christine Kolo, présidente Fondatrice de Green N’ Kool. Désormais les enfants du quartier pourront jouer dans cette aire de repos, mobile, en plein air, contenant plusieurs espaces de jeux. La présidente a lancé un message à tout un chacun « qu’on peut avoir quelque chose qui n’est pas cher à fabriquer, on n’a pas besoin des millions et des millions, mais à partir de pas grand chose on peut faire quelque choses »
Outre la mise en place d’une aire de repos, Green N’Kool a rénové le terrain de foot notamment en installant de nouveaux cage de buts et en offrant des ballons, des maillots aux équipes féminines de foot d’Anosibe, afin de les encourager et les sensibiliser à protéger l’environnement.
Notons que, selon un classement regroupant les villes les plus sales d’Afrique, la capitale de la Grande Île tient le premier rang dans le continent, d’ailleurs elle occupe le 3ème rang des villes les plus sales du monde. Ainsi, l’assainissement et la protection de l’environnement devraient être une affaire de tous. Chacun devrait agir. Une forte sensibilisation des gens est donc nécessaire. Le recyclage présente un enjeu écologique qui est devenu indispensable afin de limiter la pollution mais également pour préserver nos ressources naturelles lesquelles ne sont pas inépuisables. Redonner une seconde vie à nos déchets et à nos produits non biodégradables en les recyclant, c’est donc diminuer la surexploitation de nos ressources. La réutilisation des déchets recyclables participe également à préserver les matières premières lesquelles sont fournies par mère nature. «Apprendre à la population à recycler, à réduire les déchets et à transformer des déchets est donc nécessaire», souligne Marie Christine Kolo.
JemimaR
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