Pour assurer le poste de vice-président à l’assemblée nationale mais également pour un équilibre de pouvoir au niveau des dirigeants du pays, une opposition officielle est indispensable à Madagascar.
L’élection législative est primordiale dans la mise en place de la vraie démocratie. Cette phrase vient du chef de bureau de l’Ambassade du Royaume de Norvège à Madagascar, Johann Meyer hier à l’occasion de la signature de protocole de contribution de ce Royaume dans le SACEM. Il a évoqué le système de la démocratie Norvégienne, une démocratie parlementaire. En effet, le premier ministre norvégien est issu du parti majoritaire au parlement.
Le chef de bureau de l’Ambassade du Royaume de Norvège a évoqué la nécessité d’avoir un chef de l’opposition à l’issu des législatives. «Pour l’intérêt supérieur du peuple malgache, il faut une opposition légalement constituée», a-t-il fait savoir.
La Constitution de la quatrième République prévoit en effet le poste d’un vice-président à l’assemblée nationale. Selon la disposition de l’article 78 de la Constitution, l’opposition a droit à un poste de vice-président et préside au moins l’une des commissions. D’ailleurs, la loi 2011-013 sur le statut de l’opposition et des partis de l’opposition, dans son article 6 dispose qu’ «Après chaque élection législative, les groupes politiques remplissant les conditions exigées par et qui se déclarent officiellement d’opposition désignent d’un commun accord un Chef de l’opposition officiel. A défaut d’accord, le chef du groupe politique d’opposition ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés lors du vote est considéré comme Chef de l’opposition officiel. Si le Chef de l’opposition officiel n’est pas un parlementaire, il bénéficie d’office du statut de député et siège de droit au sein de l’Assemblée Nationale».
Velo Ghislain
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