Les frustrations sur les différentes exploitations minières sont parfois à l’origine des maux et des conflits sur les sites d’exploitations. Des querelles qui conduisent parfois à des morts d’hommes, des emprisonnements, des manifestations populaires, … des fois on parle de dessous politiques, et parfois on parle de velléités à semer le désordre dans le pays.
Certes, des dessous politiques, il y en a. Comme la population dans sa majorité enregistre un faible taux de scolarisation, il est plus facile pour les politiciens de la manipuler. Toutefois dans toute cette initiative, c’est l’éducation, la formation et la communication sociétale qui sont mauvaises. L’imprégnation de la société et des riverains des sites miniers n’est pas assez transparente dans la réalisation que des franges malveillantes s’obstinent à mener des contestations parfois tournées en révolte. Ce qui dit que les responsables étatiques doivent insister sur le fait que les études d’impacts sociétaux ainsi que la transparence des responsables locaux dans les circonscriptions d’exploitations s’appliquent. Ceci va du respect de l’environnement, de la culture locale ou également de l’harmonie de la société sur place.
Cette initiative est totalement valable sur les autres types d’exploitations notamment les exploitations à grande échelle. La mise en place d’industries de transformation et des grosses exploitations agricoles a toujours été source de tensions politiques dans le pays. Mais allons-nous maintenir cette forme d’économie de subsistance ? N’est-il pas temps que notre économie se développe davantage ? C’est d’ailleurs l’aspiration de la population à la base mais également de l’ensemble des acteurs à la fois des responsables étatiques, des investisseurs et aussi des partenaires techniques et financiers internationaux. La balle est alors dans le camp de nos sociologues et nos anthropologues qui ont eux aussi des efforts à entreprendre pour un meilleur développement de notre Nation.
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