Ayant comme rôle majeur la protection des consommateurs, le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat ne ménage pas ses efforts pour.
Ayant eu vent de l’entrée au port de Toamasina de riz dont la qualité est douteuse, les responsables du Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) ont effectué une descente sur place la semaine dernière. Ils ont pu mettre la main sur 430 tonnes de riz en provenance de SAVA. Ces marchandises ont pu sortir du port et ont été découvertes dans un magasin de dépôt appartenant à un opérateur. Lors d’un point de presse qui s’est tenu à Anosy hier, Fabrice Raharijaona, Secrétaire Générale du MICA a indiqué que ces marchandises sont prévues être acheminées dans la région de Vakinankaratra.
La fin de la semaine dernière, une autre saisie de 28 tonnes de riz avariés a été faite à Toamasina.Les contrôles effectués dans la ville du grand port ont également permis de découvrir plus de 52 tonnes de farine réparties dans deux magasins de dépôts. Les analyses qui ont été effectuées ont permis de confirmer que ces produits de première nécessité sont impropres à la consommation. Les analyses ont donné lieu à un certificat de non consommabilité. Aussi bien le riz que la farine avariée ont été saisis pour fin de destruction.
Ces résultats sont dus à la collaboration entre les différents responsables au niveau du port de Toamasina, le commissariat spécial, la gendarmerie locale ainsi que les citoyens qui ont fait part de l’information en question.
Le Ministère, sous la houlette du ministre Lantosoa Rakotomalala ne manque pas de lancer un appel à la vigilance des consommateurs devant tout ce qu’ils consomment quotidiennement. Dans un souci de protection des consommateurs, tout un chacun devrait prêter main forte en informant les directions du Ministère le plus proche dès lors qu’il constate des marchandises suspectes sur le marché. A noter au passage que les contrôles économiques effectués par les agents du Ministère doivent faire l’objet d’un ordre de mission signé soit par le ministre, soit par le Secrétaire Général.
C.R
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